LA VOILE LATINE

Une voile oubliée que certains passionnes essayent de faire revivre essentiellement exp (Catalanes et Provençales) en méditerranée mais aussi sur quelques embarcations spécifiques tel que les Pinnassotes à voile du bassin d’Arcachon.

L’utilisation de la voile latine représente un bon enseignement d’autant que ce type de gréement est à l’origine de la plupart des gréements actuels.

D’un principe très simple elle est facile d’utilisation, surtout par petit temps. Mais gare des que le temps fraichit elle demande un équipage entrainé à son maniement et d’autant plus que l’embarcation est grande.

LES DIFFERENTS ELEMENTS DE LA VOILE LATINE

-Le mat

En bois (Douglas ou sapin généralement) il ne dépasse pas la longueur du bateau. Rarement haubané en fixe, sauf sur des embarcations de grande taille (plus de 10m) il est souvent bloqué par une mortaise sur la quille, passant par un étambrai au niveau du pont et tenu par un bout frappé sue des cabillauds.

-L’antenne

C’est le nerf du système. De ses caractéristiques mécaniques dépends l’essentiel de l’efficacité de la voile. La coupe de la voile se doit de tenir compte de la flexion de l’antenne afin d’assurer le juste creux de celle-ci.

Elle est normalement constituée de deux parties ligaturées entre elles par des enginyes. La partie inférieure (le quart) et la partie supérieure (le penne).

Le choix des bois pour réaliser l’antenne est important car elle se doit d’être souple et raide à la fois et sans se déformer dans le temps de préférence. Le pin et le sapin sont les essences de bois les plus utilisées

L’antenne est hissée par une drisse qui passe dans un réa en tête de mât. Une drosse la plaque à celui-ci et dans certain cas cette drosse sert de hauban valant afin de soulager le mât.

-Les manœuvres

La drisse : sert à hisser l’antenne le long du mât.

La drosse : sert a plaquer l’antenne au mât (important pour l’efficacité de la voile) et de haubanage sur les embarcations ou il n’y a pas de haubans fixes.

L’orse : fixée à l’extrémité basse de l’antenne, donc du quart, elle sert à régler l’inclinaison de l’antenne. Elle est tournée à un point du plat bord au vent et change selon les allures.

Le devant : fixé lui aussi à l’extrémité du quart, il sert à régler l’incidence de l’antenne (le bord d’attaque de la voile). Il est tourné sous le vent passant par la tête d’étrave (le capillon)

-La voile

Voile triangulaire à laizes verticales. Dans le cas d’anciennes voiles en coton la forme ne tenait qu’au tour de main du maître voilier qui fronçait le tissu sur une ralingue en bout un peu plus courte.

Aujourd’hui le creux est donné par le positif du bord d’attaque mais aussi par les pinces données par la coupe des différentes laizes. La meilleure tenue de forme du tissu polyester exige une grande précision de coupe des tissus afin de s’adapter parfaitement à la déformation de l’antenne.

  Il existe deux possibilités de prise de ris :

Par des bandes de ris qui se font le long du bord d’attaque (donc de l’antenne) ce qui impose d’affaler la voile afin de ferlé puis de hisser à nouveau ou de monter ferler le long de l’antenne ce qui impose des acrobaties dangereuses.

Par une bande de tissus qui se trouve en bas de la voile et qui décale vers le haut le bas de l’antenne lorsque la voile est entièrement hissée. La voile n’a plus une simple forme triangulaire mais celle d’un triangle prolongé par un rectangle dans sa partie basse.

 

 

 

 

 

 

 

 

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